Hivernage piscine bois : guide complet, conseils et erreurs à éviter
Vous possédez une piscine en bois et l’hiver approche ? Propriétaire d’une piscine bois hors-sol ou semi-enterrée, vous vous interrogez sur la meilleure façon de protéger votre bassin pendant la saison froide ?
Le bois, matériau naturel et esthétique, demande une attention particulière lors de l’hivernage. Sa sensibilité aux variations de température et à l’humidité nécessite des précautions spécifiques pour préserver sa structure et éviter des dommages coûteux. La protection de votre piscine en bois pendant l’hiver est essentielle pour garantir sa longévité et retrouver une eau cristalline au printemps.
Découvrez notre guide complet sur l’hivernage des piscines en bois, avec toutes les étapes à suivre et les erreurs à éviter pour une protection optimale de votre bassin pendant la période hivernale.
- Quand ? Dès que l’eau descend durablement sous les 12 °C.
- Pourquoi ? Protéger le bois du gel, de l’humidité et prolonger sa durée de vie.
- Comment ? Nettoyage complet, équilibrage de l’eau (pH 7,0-7,4, TAC 80-120 ppm), ajout d’un produit d’hivernage sans sulfate.
- Accessoires clés : bouchons et gizzmos, flotteurs en diagonale, bâche opaque ou filet.
- À éviter : vidange totale du bassin, produits acides ou à base de sulfates, négligence de la surveillance.
À quelle température faut-il commencer l’hivernage d’une piscine en bois ?
La mise en hivernage d’une piscine en bois nécessite une surveillance attentive de la température de l’eau. Le moment optimal se situe lorsque l’eau atteint et se maintient de façon constante à 12°C.
Cette température n’est pas choisie au hasard : elle marque le seuil où l’activité des micro-organismes ralentit significativement, limitant ainsi la prolifération des algues et facilitant l’action des produits d’hivernage.
Pour les propriétaires d’une piscine en bois, un hivernage trop précoce (eau encore au-dessus de 12°C) favoriserait le développement d’algues, tandis qu’un hivernage tardif exposerait la structure en bois au risque de gel. La surveillance de la température extérieure permet d’anticiper ce moment crucial.
Pourquoi l’hivernage est-il crucial pour une piscine en bois ?
Protection contre les dégâts du gel et de l’humidité
Les variations de température représentent un défi majeur pour votre piscine en bois. Lorsque l’eau gèle, son volume augmente d’environ 10%, exerçant une pression considérable sur les parois en bois et les équipements.
Un système de mise hors gel devient indispensable pour protéger votre bassin. Le relais de mise hors gel EDG by Aqualux active automatiquement la filtration dès que la température descend sous un seuil critique, préservant ainsi l’intégrité de votre structure.
Pour renforcer cette protection, la mise en place de flotteurs d’hivernage en diagonale du bassin absorbe la pression de la glace, tandis qu’une bâche adaptée prévient l’accumulation d’humidité excessive sur le bois.
Préservation de la structure en bois
La durée de vie de votre piscine en bois dépend largement des mesures préventives prises pendant l’hiver. Un entretien régulier de la structure s’avère essentiel pour prévenir l’apparition de moisissures et la déformation des parois.
L’application d’un traitement hydrofuge avant les premières gelées renforce la résistance naturelle du bois aux intempéries. Cette protection, combinée à une bonne circulation d’air autour de la structure, limite les dépôts de calcaire et l’accumulation d’humidité qui fragilisent le matériau.
La surveillance régulière des joints et des raccords pendant l’hiver permet d’anticiper les mauvaises surprises au printemps. Une attention particulière aux zones de connexion entre les madriers garantit les meilleures conditions de conservation de votre bassin pendant toute la période hivernale.
Maintien de la qualité de l’eau
La qualité de l’eau pendant l’hiver joue un rôle crucial dans la préservation de votre piscine en bois. Un traitement choc adapté avant l’hivernage, suivi d’un liquide d’hivernage spécifique pour piscines bois, permet d’éviter la prolifération d’algues qui pourraient détériorer le matériau.
Le système de filtration doit être ajusté selon votre méthode d’hivernage. Pour un hivernage actif, la filtration maintenue quelques heures par jour prévient la stagnation de l’eau contre les parois en bois. En hivernage passif, l’installation de bouchons d’hivernage sur les buses de refoulement protège la structure des infiltrations.
Une surveillance mensuelle du pH et du TAC, même en hiver, assure une eau équilibrée qui n’attaquera pas les propriétés naturelles du bois. Les produits sans sulfate, spécialement formulés pour les piscines bois, garantissent une protection optimale jusqu’à la remise en route printanière.
Les spécificités de l’hivernage d’une piscine en bois
Cas des piscines bois hors sol
Propriétaire d’une piscine bois hors sol, vous bénéficiez d’avantages spécifiques pour réaliser un bon hivernage. La structure surélevée facilite l’installation des accessoires d’hivernage et l’inspection régulière des parois.
Pour optimiser la protection hivernale, mesurez la diagonale de la piscine avant de positionner les flotteurs d’hivernage. Cette mesure garantit une répartition équilibrée des pressions sur les parois lors du gel. Les filtres à sable nécessitent un nettoyage approfondi et une purge complète pour éviter tout risque d’éclatement.
Vérifiez minutieusement les jonctions entre les madriers et les renforts métalliques, particulièrement exposés aux intempéries en position hors sol. Un traitement hydrofuge supplémentaire sur ces zones sensibles prolongera la durée de vie de votre bassin.
Cas des piscines bois semi-enterrées
Les piscines bois semi-enterrées nécessitent une attention particulière lors de l’hivernage en raison de leur contact direct avec le sol. Un système de drainage performant s’avère indispensable pour éviter l’accumulation d’humidité contre les parois enterrées.
L’installation d’une membrane géotextile entre le bois et le terrain naturel, associée à un lit de gravier drainant, permet d’évacuer efficacement les eaux de ruissellement. Pour optimiser la protection, une couverture à barres opaque offre une barrière supplémentaire contre les infiltrations tout en sécurisant le bassin.
Un contrôle régulier du taux d’humidité autour de la structure semi-enterrée permet d’anticiper les risques de détérioration. À l’aide d’une inspection mensuelle des zones enterrées, vérifiez l’absence de traces d’humidité excessive qui pourraient compromettre l’intégrité du bois, même traité classe IV.
L’importance de la ventilation autour du bois
La circulation d’air autour des parois en bois représente un facteur déterminant pour la longévité de votre bassin. Un espace minimal de 30 cm entre la structure et tout obstacle permet d’éviter les zones de condensation qui fragilisent le matériau.
L’installation de grilles d’aération dans votre local technique favorise un flux d’air constant, tandis que des entretoises placées sous la margelle créent une ventilation naturelle. À l’aide d’un hygromètre, mesurez régulièrement le taux d’humidité qui doit rester inférieur à 70% pour préserver les qualités mécaniques du bois.
Les piscines à l’aide d’une structure surélevée bénéficient d’une meilleure circulation d’air. Pour les modèles semi-enterrés, l’ajout d’un drain périphérique et d’une membrane micro-perforée assure une ventilation optimale des parties en contact avec le sol.
Hivernage actif ou passif : que choisir pour votre piscine bois ?
Les avantages de l’hivernage actif
Le maintien d’une filtration réduite présente des atouts majeurs pour votre piscine en bois. Cette méthode simplifie considérablement l’entretien hivernal tout en préservant les qualités naturelles du matériau.
Un fonctionnement au ralenti de 2 à 3 heures quotidiennes permet une circulation d’eau constante qui limite les zones de stagnation contre les parois. Cette activité régulière prévient efficacement la formation de dépôts qui pourraient altérer le traitement du bois.
La surveillance minimale requise offre l’opportunité de détecter rapidement tout changement dans la structure. Associée à un traitement d’hivernage adapté, cette méthode garantit une remise en route printanière facilitée, particulièrement appréciable pour les propriétaires de bassins situés dans les régions aux hivers modérés.
Quand opter pour l’hivernage passif
Dans les régions où le thermomètre descend régulièrement sous 0°C, la mise en sommeil totale du bassin s’impose comme une nécessité. Cette méthode protège efficacement votre piscine des dégâts causés par le gel intense et prolongé.
Les propriétaires de résidences secondaires apprécieront particulièrement cette solution qui ne nécessite aucune surveillance pendant la période hivernale. Un traitement choc avant la mise en hivernage, associé à une protection mécanique adaptée, suffit à préserver l’intégrité du bassin jusqu’au printemps.
Vérifiez la présence d’un coffret hors-gel avant d’opter pour cette solution. Sans ce dispositif, l’hivernage passif devient obligatoire pour protéger vos installations des risques d’éclatement par le gel.
La filtration en hiver : conseils et réglages
L’optimisation des cycles de filtration représente un enjeu majeur pour la préservation de votre piscine en bois pendant l’hiver. Un réglage minutieux des plages horaires s’impose : programmez votre système entre 5h et 8h du matin, période où les risques de gel sont les plus élevés.
Pour les structures en bois, la durée quotidienne de filtration se calcule en divisant la température de l’eau par 3. Par exemple, une eau à 9°C nécessite 3 heures de fonctionnement. Privilégiez un débit réduit à 50% de la capacité normale pour limiter les contraintes mécaniques sur les parois.
La position de la vanne multivoies mérite une attention particulière. En mode “filtration”, maintenez une pression inférieure à 0,8 bar pour préserver les joints et raccords bois. N’hésitez pas à installer un manomètre digital pour un contrôle précis des paramètres.
Les étapes essentielles pour hiverner votre piscine bois
Le nettoyage complet avant hivernage
Un nettoyage minutieux constitue la première étape essentielle de l’hivernage de votre piscine en bois. Cette préparation détermine la qualité de conservation de votre bassin pendant toute la période hivernale.
Commencez par retirer les débris flottants à l’aide d’une épuisette de surface. Utilisez ensuite une brosse douce spéciale bois pour nettoyer délicatement les parois, en portant une attention particulière aux zones de jonction entre les madriers où les impuretés s’accumulent facilement.
Pour le fond du bassin, privilégiez un balai aspirateur manuel plutôt qu’un robot automatique. Cette méthode plus douce préserve l’intégrité de votre revêtement tout en permettant un contrôle visuel de l’état du liner. La ligne d’eau mérite une attention spécifique : utilisez une éponge non abrasive pour éliminer le biofilm sans altérer le traitement du bois.
L’équilibrage et le traitement de l’eau
Pour une piscine en bois, le maintien d’un pH entre 7,0 et 7,4 assure une protection optimale du matériau. Cette plage légèrement acide prévient la formation de dépôts calcaires tout en préservant le traitement autoclave du bois.
Le TAC mérite une attention particulière : maintenez-le entre 80 et 120 ppm pour stabiliser le pH. Un TAC trop élevé favoriserait l’entartrage des parois en bois, tandis qu’un niveau insuffisant rendrait l’eau agressive pour la structure.
Optez pour des produits sans sulfate spécialement conçus pour les piscines bois. Les traitements EDG By Aqualux garantissent une désinfection efficace sans compromettre la durabilité des madriers. Un dosage modéré du désinfectant, couplé à une vérification hebdomadaire des paramètres, permet de maintenir une eau saine tout en respectant les spécificités de votre bassin en bois.
La mise en place des accessoires d’hivernage
Les accessoires d’hivernage constituent la barrière physique protégeant votre bassin des assauts de l’hiver. Commencez par installer les bouchons d’hivernage coniques sur les buses de refoulement et la prise balai, en veillant à leur parfaite étanchéité.
Dans les skimmers, les gizzmos absorbent la pression du gel tout en permettant la vidange des canalisations. Disposez ensuite les flotteurs d’hivernage en diagonale du bassin, à raison d’un flotteur tous les 1,5 mètres. Cette disposition optimale répartit uniformément la pression de la glace sur les parois en bois.
N’oubliez pas le kit d’hivernage complet EDG By Aqualux qui comprend tous les accessoires nécessaires, spécialement adaptés aux spécificités des piscines bois. Une vérification mensuelle de leur bon positionnement garantira une protection optimale tout au long de l’hiver.
Quelle protection choisir pour couvrir votre piscine en bois ?
Les différents types de bâches d’hivernage
Le choix d’une bâche d’hivernage pour votre piscine en bois nécessite une attention particulière aux spécificités de ce matériau naturel. La bâche filet se révèle particulièrement adaptée grâce à sa légèreté qui minimise les contraintes sur la structure, tout en permettant l’évacuation naturelle des eaux de pluie.
La bâche opaque offre une protection renforcée contre les UV, préservant ainsi le traitement du bois de votre bassin. Sa version avec filet central combine les avantages des deux systèmes : protection maximale et drainage optimal, idéal pour les régions à fortes précipitations.
Pour les piscines bois hors-sol, privilégiez une bâche avec retombée de 20 cm minimum, équipée de sandows élastiques qui accompagnent les mouvements naturels du bois. Les modèles à barres, bien que plus onéreux, apportent une sécurité supplémentaire en évitant toute pression excessive sur les parois.
Comment installer votre couverture d’hiver
La pose d’une couverture d’hivernage sur une piscine bois requiert une méthodologie précise. Déployez d’abord la bâche sur une surface propre à proximité du bassin pour vérifier son bon état.
Positionnez ensuite la couverture sur la piscine en commençant par un côté court. Un débordement de 40 cm sur le pourtour assure une protection optimale. Pour les piscines bois, utilisez des crochets spéciaux vissés directement dans la structure, espacés de 80 cm.
Tendez progressivement la bâche en diagonale pour répartir uniformément les tensions sur le bois. Un système de sandows élastiques accompagne naturellement les mouvements de la structure pendant l’hiver. Vérifiez la tension finale : votre couverture doit être parfaitement plane sans poche d’eau.
Les erreurs à éviter pour l’hivernage d’une piscine bois
La vidange complète du bassin
Une piscine en bois ne doit jamais être totalement vidangée pendant l’hiver. La pression exercée par l’eau, plusieurs tonnes réparties sur les parois, maintient la structure en place. Sans cette force équilibrante, les madriers risquent de se déformer irrémédiablement.
Les conséquences d’une vidange complète sont particulièrement graves pour les piscines bois : déformation des parois, décollement du liner, fissuration des zones de jonction entre les madriers. La garantie décennale devient également caduque en cas de vidange totale.
Pour un hivernage sécurisé, maintenez un niveau d’eau situé 10 cm sous les buses de refoulement. Cette hauteur protège la structure tout en permettant la mise en place des accessoires d’hivernage. Dans les régions particulièrement froides, un abaissement supplémentaire de 5 cm compense la dilatation de l’eau gelée.
Les produits inadaptés au bois
La préservation de votre piscine en bois impose une vigilance particulière dans le choix des produits d’hivernage. Les formulations à base de sulfates représentent la première menace : leur acidité attaque les fibres du bois et fragilise les traitements de surface.
Les désinfectants fortement chlorés ou bromés en concentration élevée dégradent également la qualité du bois. Bannissez les nettoyants acides et les solvants agressifs qui altèrent les propriétés mécaniques des madriers. Les anticalcaires traditionnels, souvent trop corrosifs, sont à proscrire au profit de versions spécifiques piscines bois.
Produits à exclure absolument :
- Les sulfates de cuivre et dérivés
- Les chlores choc non stabilisés à forte dose
- Les détartrants industriels concentrés
- Les algicides contenant des métaux lourds
Les négligences dans la protection
Une surveillance insuffisante des dispositifs de protection met en péril votre piscine bois. Les propriétaires négligent souvent la vérification mensuelle des points de fixation de la couverture, laissant l’humidité s’infiltrer entre les madriers.
L’absence de contrôle régulier du système de drainage autour du bassin représente une autre erreur critique. Sans cette vigilance, l’eau stagnante s’accumule contre les parois, compromettant l’efficacité du traitement classe IV du bois.
La mauvaise répartition des flotteurs d’hivernage ou leur nombre insuffisant fragilise également la structure. Une piscine bois nécessite un flotteur tous les 2 mètres linéaires minimum pour absorber efficacement la pression de la glace et préserver l’intégrité des madriers pendant les périodes de gel.
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